Étude des familles Jouhier entre 1750 et 1900
Ci-dessous deux descendances de JOUHIER vers les années 1550 à Ménéac (56). Vous pouvez utiliser le moteur de recherche en haut à droite de l’en tête, pour vérifier si votre nom apparait dans une de ces deux listes.
- Descendants de Jean JOUHIER et Marguerite LESPERT.
- Descendants de Julien JOUHIER et Perrine THÉBAULT.
Difficile de s’y retrouver dans ces descendants de JOUHIER ! Ces deux exemples ne sont qu’une partie de la base de données. Pour des raisons de confidentialité, aucune donnée postérieure à 1920 ne figure dans ces descendances. Si vous portez le patronyme JOUHIER et que vous souhaitez plus d’informations sur vos ancêtres, posez vos questions via le formulaire de contact.
Selon la loi informatique et liberté, vous avez le droit de demander à être retiré de cette base. Si vous avez des remarques ou si vous voulez être retiré, contactez le propriétaire de cette base via le formulaire de contact.
Selon mon étude et tous les sites de généalogie traitant de ce sujet aujourd’hui le patronyme JOUHIER est porté environ 260 fois, réparti sur une cinquantaine de familles en France. L’origine de ce nom est le Centre Est Bretagne (voir carte ci-contre). Entre la révolution et le début du 20ème siècle, la plus grande densité de JOUHIER se situe sur les communes indiquées dans le tableau ci-dessous. Les évènements correspondent aux Naissances (°), Mariages (x) ou décès (+). J’ai commencé cette étude pour connaitre l’origine de mon nom, et depuis plus de quarante années je pense avoir consolidé ma base de données. Je n’ai pas encore tout découvert, et je cherche toujours…
Certains sites spécialisés racontent que ce nom serait d’origine germanique, je n’ai pas trouvé la preuve de cette affirmation. Par contre, ce que je peux dire c’est que le suffixe « hier » est couramment rencontré en centre est Bretagne, avec des noms comme : Jouhier, Lohier, Sohier, Bouhier..etc. Par exemple sur la commune de Mohon (56), sur les registres paroissiaux nous rencontrons souvent des ratures où le nom Jouhier est raturé pour se transformer en Bouhier ou vice versa.
La date la plus ancienne où j’ai rencontré ce nom est 1220. Cette information figure dans le « Recueil historique généalogique et héraldique des anciennes familles du Ruffécois » (Auteur Jean-Claude Vrillac), où un certain Hugues de Ponthieu, chevalier, seigneur de Paisay, fils de Guillaume, comte de Ponthieu et d’Alençon, épousa, en 1220 Marie Jouhier. À ce jour, je n’ai pas encore trouvé de famille célèbre portant ce patronyme.
Selon mes recherches jusqu’à la fin du 19ème le siècle la majorité des familles est restée en Bretagne. Ils étaient tous laboureurs ou cultivateurs, nous trouvons aussi quelques mendiants. À partir du début du 20ème siècle, la migration à commencé, vers la Vendée, la région parisienne, la franche-compté et le sud-est de la France. Aujourd’hui, nous sommes répartis sur toute la France.
Je retrouve aussi un certain Michel Jouhier à Montauban de Bretagne dans le livre « Étymologie et histoire de Montauban-de-Bretagne » Dans ce livre il est expliqué que pour l’ancien prieuré Notre-Dame de Montreuil, aujourd’hui disparu, et jadis membre de l’abbaye de Saint-Méen, la liste des prieurs de Montreuil est la suivante: […] De son temps, Bertrand Collet, Briand Tirecoq et Bonabes de Québriac prétendirent successivement au prieuré de Montreuil, dont ils prirent possession en 1582 et 1584. Après la mort de Guillaume de Bogar, le Pape nomma Guillaume Thomas, et l’abbé de Saint-Méen pourvut dom Claude de Launay, Bénédictin de Redon ; ce dernier prit possession le 7 juin 1585. — Jean Ramaige résigna en 1596. — Michel Jouhier lui succéda et prit possession le 22 septembre 1596.— François Huart, seigneur de Bœuvres, fils de François Huart, sieur du Boschet, et de Louise Gouault, trésorier et chanoine de Rennes, prit possession le 15 novembre 1621. Il devint protonotaire apostolique et rendit aveu au roi pour son prieuré en 1643 Urbain Estierot fut pourvu le 2 octobre 1768 et conserva le prieuré de Montreuil jusqu’à l’époque de la Révolution (abbé Guillotin de Corson) […]
La Ville Jouhier à Plumaugat (22)
Sur le site de la commune de Plumaugat située dans le Centre Est Bretagne près de Saint-Méen-le-Grand, un petit village se nomme « La Ville Jouhiers « La Ville Jouhiers » porte un « s » à Jouhier, mais sur tous les documents aucun « s » ne figure à Jouhier. Situé dans la région ou notre patronyme était fréquent à l’époque pré-révolution, aujourd’hui nous savons que certains patronymes portent le nom d’un village parce qu’ils sont issus d’une tradition où les noms de famille étaient souvent dérivés de lieux géographiques, comme des villages, des villes, des régions ou des caractéristiques. : À une époque où les gens n’avaient pas de noms de famille fixes, il était courant de désigner quelqu’un en se référant à l’endroit où il habitait ou était originaire. Ainsi, une personne habitant à proximité d’un village pouvait être appelée par le nom de ce village pour la distinguer des autres. L’utilisation de noms de famille basés sur des villages était une pratique courante dans de nombreuses cultures à travers l’histoire, et elle persiste dans de nombreux patronymes de nos jours. Cela reflète souvent les liens étroits entre les individus et leurs communautés d’origine.
La Ville És Jouhier à Sévignac (22)
Un autre village à Sévignac (22) se nomme « La Ville Es Jouhier » Quelques famille Jouhier ont vécu dans ce lieu avant 1600 et jusqu’en 1670 environ.
Sur ce lien, Les familles Jouhier de Sévignac. (Source Racine en Sévignac et mes recherches personnelles sur le site de Généarmor). Certains de ces membres ont vécu à la Ville És Jouhier avant 1600
Ci-contre, Robert JOUHIER de La Ville Es Jouhier, aveu du 11 avril 1583 comme héritier de Jan JOUHIER son père
En droit seigneurial, l’aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain lorsqu’il entre en possession d’un fief (par achat ou héritage). L’aveu est accompagné d’un dénombrement ou minu décrivant en détail les biens composant le fief. (Source Wikipédia)
Une maison de 33 pieds à la Ville et Jouhier, fond, ayre deport et jardin derière letout 7 vergés joignant à Ollive GAUVEN d’un bout au chemin de la Ville et Jouhier …
. Merci à Alain Bellebon adhérent du CEGENCEB pour son aide et ses recherches aux AD des cotes d’armor.